« il va falloir être forte madame Smith, ça va être dure pour elle vous le savez hein ? » Ma mère était surement trop choquée pour répondre quoi que ce soit, mon père hocha la tête et le docteur parti. j’avais cinq ans lorsqu’on annonça à mes parents que j’étais atteinte de la maladie rare mais du nom de mucoviscidose, depuis ce séjour à l’hôpital ma vie avait changé surtout ma relation avec ma mère, elle était devenu distante et elle travaillait de plus en plus pour ne pas rentrer à la maison. mon père ainsi que mon grand frère s’occupaient de moi à pleins temps, entre les piqures, les hospitalisations tous les mois ça devenait dur même pour moi. j’étais allongée sur mon lit d’hôpital et je n’arrêtais pas de pleurer surement à cause des médicaments ou alors tout simplement parce que je n'en pouvais plus
« j’en ai marre Joan, je n'y arriverais pas. » mon frère me prit la main et la serra fort, c’était une des choses les pires qu’il pouvait m’arriver et la seule personne qui pouvait m’aider c’était ma mère, un enfant a besoin de sa mère surtout lorsqu’il est malade mais ma mère ne supportait pas tout ça
« je suis là Mack' je sais que c’est dure mais soit forte » il m’avait sourit et m’avait pris dans ses bras, j’étais bien avec lui il était super fort, bien plus que moi d’ailleurs.
Philadelphie- Decembre 2007
il était tard c’était Noël et toute la famille était réunie même ma mère était là, c’était un jour parfait c’était Noël quoi. ma cousine et moi avions un peu abusé sur le champagne et mon frère n’arrêtait pas de me faire les gros yeux, ce qui me fils rigoler encore plus, ma mère ne me regardait pas j’avais dix-sept ans et ma mère ne me calculer pas depuis douze ans, je faisais semblant de ne pas en prêter attention mais ça me faisait mal vraiment très mal. le repas arriva et comme dans chaque famille à Noël on chante on rigole, un vrai repas de famille ; il était bien plus de minuit et on décida qu’il était temps de faire venir le papa Noël pour les petits qui ne tenaient plus en place. les enfants riaient, jouaient avec leur jouer il était tout heureux, lorsque je tourna mon regard je vis alors que ma mère me fixait, elle se leva aussitôt et alla dans la cuisine, je la suivis j’en avais marre de notre distance fallait que je lui parle. j’arrivai dans la cuisine
« je me sens mal maman, j’ai besoin de toi dans ma vie arrêtée d’être distante c’est trop dur. » elle ne s'était pas retournée, elle n’avait pas bougé, les larmes coulaient le long de mes joues lorsque mon frère arriva
« qu’est-ce qui se passe ici ? » ma mère s’était enfin retourné mais ne regardé que mon frère,
« ce n'est pas possible, maman regarde-moi, ne cesse que deux secondes mais s’il te plaît regarde-moi je suis ta fille merde. » les larmes coulaient toujours et Joan ne savait plus quoi dire comme ma mère d’ailleurs, qui avait baisser la tête. mon père arriva et compris assez vite ce qui se passait, il me prit la main
« je suis malade mais pas contagieuse. » elle releva la tête mais j’étais parti.
Philadelphie - Avril 2009
je venais d’arriver à l’université je ne parlais jamais de ma maladie à personne surement de peur que les gens ne réagissent comme ma mère le faisait, mon père avait fini par lui demander de partir de la maison et elle l’avait fait sans problème, je ne voulais pas être la pauvre fille qui va mourir, je l’avais vu depuis qu’on était dans le couloir comment j’aurais pu ne pas le voir.
« excuse- moi, c’est où la salle d’anglais. » je me retournai et tombai en face de lui, je sentis mon cœur se serrait c’était la première fois que sa me faisait ça, je mis un certain temps à répondre
« euh … au premier, suis-moi j’y vais aussi. » ce fut alors le début de notre relation, les semaines passent et comme dans toutes les universités des liens se tissent obligatoirement, des liens amicaux mais aussi sentimentaux, on sortait ensemble depuis deux mois et je ne lui avais toujours pas dit pour ma maladie j’avais peur. j’en parlais souvent avec Joan mon frère mais il me disait que le contraire,
« j’ai quelque chose à te dire Mack'. » je fronçai les sourcils c’était pas le genre de mon frère de me dire ça, je m’assis à ses côtés et l’écoutai.
« non Joan, tu es le seul qui arrive à me faire gérer ça je vais faire comment sans toi. » mon frère ne chercha pas à comprendre et le ton commença à monter
« j’ai aussi besoin de faire ma vie Mack', j’ai un avenir qui m’attend moi. » je m’étais stoppé net, j’en croyais pas mes yeux, lui qui venait de me dire ça, je ne voulais plus ressentir ce sentiment, il voulut parlait mais je lui mis une gifle et partie.
mon frère était parti depuis deux semaines, je n’avais pas voulu lui dire au revoir, il m’avait fait souffrir, lui aussi, j’étais encore plus mal il ne me restait que mon père à présent. tout aller changer je ne voulais plus me faire du mal ça devait changer, je m’avançai vers lui
« c’est fini, je suis désolé Liam mais je n’y arrive plus. » je venais de quitter l’homme le plus merveilleux du monde sans la moindre explication je ne voulais pas lui dire que j’avais la mucoviscidose et que j’allais mourir dans genre cinq ans ça serait gâcher sa vie, Liam n’arrêtait pas de m’appeler tous les jours il faut dire que c’était compréhensible. Mais c'était fini j'en avais marre d'être la pauvre petite fille malade, je voulais profiter de la vie à fond. Une nouvelle vie, un nouveau travail tout me sourie aujourd'hui. J'ai réussi mes études de journalisme et ma santé va plutôt bien depuis quelque temps. Je viens de m’installer à Riverton et travaille pour le journal du coin je connais pas grand monde pour l'instant mais cette ville m'a l'air très accueillante.